Pour rappel, l’indice de masse corporelle est un indicateur du poids des adultes entre 18 et 65 ans. L’Organisation mondiale de la santé l’utilise pour établir une classification de référence standard pour la surcharge pondérale. Cependant, il est également important de surveiller le tour de taille, car une graisse abdominale excessive augmente le risque de maladie cardiovasculaire.

Les valeurs de référence (en kg / m2) établies par rapport à l’IMC sont les suivantes :

Actuellement, la vigilance est exigée pour toute la population et notamment pour les personnes qui souffrent d’obésité sévère même pour les sujets jeunes. Le coronavirus se propage de manière inquiétante partout dans le monde. Et malgré que, la majorité des personnes atteintes vont guérir sans complication, le corps médical ne baisse pas les cris d’alarme et la vigilance reste le mot clé de la situation. En effet, selon une étude menée au royaume uni  60% des patients en soins intensifs présentent une obésité sévère ou sont en surpoids.

Qui plus et, une autre étude de l’Intensive Care National Audit and Resource Centre de Londres a montré que 72 % des patients atteints du COVID-19 en soins intensifs sont obèses ou en surpoids.

Les scientifiques ont mis en évidence deux mécanismes. Le première montre que les personnes en surpoids ou obèses souffrent souvent de maladies apparentées, en particulier de maladies cardiovasculaires. Ces comorbidités favorisent alors, le développement des symptômes sévères de coronavirus.

Pour le deuxième mécanisme le Centre Obésité et Surpoids Grenoble-Sud, l’explique par le fait que le surpoids ou l’obésité s’accompagne souvent d’une dyspnée , de diminution de la capacité respiratoire, d’asthme ou d’apnée du sommeil. Tous ces signes augmenteraient le risque d’apparition de difficulté respiratoire en cas d’infection par le nouveau virus.

L’obésité peut affecter le système immunitaire. En effet, selon des études un excès de graisse semble altérer le système immunitaire. Il a été observé que l’obésité augmente le risque de contracter certains micro-organismes spécifiques. L’influenza (responsable de la grippe) et Helicobacterpylori (responsable des ulcères gastro-duodénaux) en sont les exemples. Il a été démontré également, que des changements hormonaux et une présence accrue de substances inflammatoires peuvent être impliqués.

Donc, les personnes ayant un IMC supérieur à 25 doivent être extrêmement vigilantes face à l’épidémie de Covid-19.

A noter : les experts soulignent que même les jeunes (y compris les jeunes de moins de 50 ans) peuvent développer des symptômes graves en cas d’obésité ou de surpoids.

• 

• 

• 

source : https://www.liguecontrelobesite.org/fr/actualites/